Les Cuistots Migrateurs, à table !

Cuistots Migrateurs

A l’heure où les journaux font état de la crise des migrants, deux jeunes hommes viennent de lancer une start-up innovante qui aborde ce sujet délicat sous un autre angle, mêlant découverte, échange et plaisir. Zoom sur les Cuistots Migrateurs, start-up à suivre et à encourager.

A la découverte des cuisines du monde

Après un parcours de quelques années dans la finance et le marketing, Louis Jacquot et Sébastien Prunier, amis depuis les salles de classe, ont décidé de lancer en février dernier un projet qui leur tient à cœur, où la cuisine serait fédératrice et moteur de rencontres. Les Cuistots Migrateurs voient le jour.

Authenticité, diversité, découverte et échanges, autant de bienfaits possibles par la dégustation de cuisines du monde méconnues, préparées à Paris par des personnes réfugiées. Car c’est bien là l’objectif de cette start-up sociale : au-delà de la découverte par vos papilles de plats épicés de Syrie, Bangladesh, Erythrée, Sri Lanka, Afghanistan, Kosovo, ou encore Albanie, elle souhaite participer à l’insertion socio-professionnelle de personnes réfugiées en les employant comme cuisiniers, et ainsi valoriser leur savoir-faire. Aujourd’hui, les Cuistots Migrateurs sont trois, un Syrien, un Iranien et un Sri Lankais, ayant obtenu leur statut ; l’équipe devrait rapidement s’agrandir.

Une découverte des papilles propice à la découverte d’histoires…

Les Cuistots Migrateurs fonctionnent actuellement sous format traiteur, pour des événements ponctuels. On les retrouve ainsi au cours de soirées débat ou de concerts, mais la start-up fait mouche et commence à bien faire parler d’elle.

Ainsi, Louis et Sébastien viennent d’annoncer que les Cuistots Migrateurs seront présents tout l’été sur la péniche Le Petit Bain pour un format apéro, parfait pour des discussions autour du mezzé syrien, composé entres autres de houmous, feuilles de vigne farcies, et de délicieux Konda Kavum, dessert emblématique du Sri Lanka, ou une crêpe traditionnelle d’Erythrée, l’Injera.  Les deux jeunes associés espèrent connaître un succès équivalent à Eat Offbeat, start-up new-yorkaise, qui permet à des réfugiés de vendre les plats qu’ils ont concoctés selon les recettes de leur pays d’origine. Mais surtout pouvoir rapidement ouvrir un resto, on a hâte de tester !

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